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Crédit mutuel Arkéa Wiki, Historique & Informations
Le Crédit mutuel Arkéa est un groupe de bancassurance coopératif et mutualiste en France.
Il est composé des fédérations du Crédit mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et du Massif Central ainsi que d’une trentaine de filiales spécialisées (Suravenir, Fortuneo Banque, Financo, Monext, Arkéa Investment Services (anciennement Federal Finance), Arkéa Assistance, Arkéa Banking Services, Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, et d’autres). Son siège social est implanté au Relecq-Kerhuon dans le Finistère.
Arkéa est l’une des six caisses fédérales du Crédit mutuel. Il s’agit de la seconde caisse fédérale en termes d’importance au sein du groupe Crédit mutuel, après le Crédit mutuel Centre Est Europe.
Historique
Origines[modifier | modifier le code]
Héritières des associations coopératives locales allemandes créées en 1849 par Frédéric-Guillaume Raiffeisen, les premières caisses rurales ou locales de crédit mutuel apparaissent à partir de 1884[2].
En 1893, un avocat lyonnais — Louis Durand — fonde l’Union des caisses rurales et ouvrières de France. Le 12 novembre 1893, l’abbé Trochu fonde, en Bretagne, la caisse rurale de Saint-Laurent-de-Rennes[3].
En 1911, l’esprit de coopération donne naissance à l’Office central, un organisme qui coordonne l’action de plusieurs coopératives agricoles et d’entreprises œuvrant dans les domaines de l’habitat et du crédit[2]. Le réseau essaime et se structure, avec, notamment la création de Triskalia (anciennement Coopagri Bretagne), de la Mutualité sociale agricole[4] et surtout la constitution de la fédération du Crédit mutuel de Bretagne (CMB), qui, en 1979, couvre l’ensemble de la Bretagne administrative[réf. souhaitée].
Avec la généralisation de la mensualisation et l’obligation du versement des salaires par chèque dans les années 1960, l’ouverture d’un compte bancaire devient une nécessité. Le Crédit mutuel de Bretagne s’ouvre à de nombreux ouvriers, notamment ceux de l’arsenal de Brest[5].
Création du groupe[modifier | modifier le code]
À partir des années 1980, sous la présidence de Louis Lichou[6], différentes filiales sont créées au sein du Crédit mutuel de Bretagne :
- Federal Finance (gestion d’actifs) en 1980[7],
- Suravenir (assurance-vie et prévoyance) en 1984[8],
- Suravenir Assurances et Novélia (assurances-dommages et courtage) en 1988 et 1992[9],
- Financo (crédit à la consommation) en 1986[10],
- Banque commerciale pour le marché de l’entreprise en 1986 (devenue Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels en 2011)[11].
Dans les années 1990, le groupe étend aussi son offre au domaine de la banque privée avec l’achat de la BPE (Banque privée européenne)[12]. Cette filiale est cédée à la Banque postale en avril 2013[13].
En 1996, le Crédit mutuel du Sud-Ouest rejoint le Crédit mutuel de Bretagne, au sein d’une caisse interfédérale.
En 2002, le groupe Crédit mutuel Arkéa voit le jour autour des trois fédérations du Crédit mutuel de Bretagne (CMB), du Crédit mutuel du Sud-Ouest (CMSO) et du Crédit mutuel Massif Central (CMMC) et d’une vingtaine de filiales spécialisées. Le nom Arkéa a été créé par la société Bessis; le nom suggère une arche reliant les territoires et les hommes, mais aussi l’architecture.[14] Le CMB est la banque d’un Breton sur 2 et de 2 entreprises sur 3. Dans le secteur associatif, 50 000 structures bretonnes (2 sur 3) y disposent d’un compte[15].
Histoire récente[modifier | modifier le code]
Sous la gouvernance du président Jean-Pierre Denis[16] et du directeur général Ronan Le Moal, le projet d’entreprise « Horizons 2015 » est appliqué à partir de 2008[17]. Il a pour conséquence le développement de nouveaux services dès 2010, la création et l’acquisition de nouvelles filiales : Arkéa Banking Services[18], Monext[19], Leasecom[20]… Durant les années 2010, Arkéa est en conflit latent avec le Crédit mutuel Centre Est Europe, dominant au sein du Crédit mutuel[21]. Depuis 2016, le groupe déploie un nouveau projet stratégique : « Arkéa 2020 » qui doit permettre au Crédit mutuel Arkéa de poursuivre son développement sur des marchés toujours plus concurrentiels. À la recherche de relais de croissance, le Crédit mutuel Arkéa a tissé des liens avec l’écosystème des startups et des fintechs avec lesquelles il développe diverses formes de coopération[22].
En septembre 2015, Crédit mutuel Arkéa acquiert une participation de 86 % dans Leetchi pour 50 millions d’euros et annonce un investissement de 10 millions d’euros supplémentaire dans la structure[23]. En décembre 2015, Arkéa acquiert la banque en ligne belge Keytrade Bank[24].
Le groupe est aussi actionnaire de Younited (anciennement Prêt d’Union) et de Linxo[25], l’agrégateur de comptes bancaires. Le groupe a investi dans Yomoni, un spécialiste de la gestion privée[26]. En 2016, le groupe a poursuivi ses investissements, en prenant des participations au capital de Grisbee[27], une plateforme de gestion de patrimoine, et de Vivienne Investissement[28], une société de gestion quantitative. En juillet 2017, le groupe a pris une participation majoritaire au capital d’une autre fintech : Pumpkin[29].
Un collectif de salariés, baptisé « Vent debout pour l’emploi »[30], se forme en novembre 2015 et mobilise 12 000 à 15 000 manifestants à Brest le 24 janvier 2016[31]. En mai 2016, Arkéa propose à la Confédération du Crédit mutuel la création d’un nouvel organe central « Arkéa » respectant les territoires des fédérations, proposition qui est refusée par la Confédération[32]. En octobre, 96,4 % des présidents de caisses locales votent en faveur d’un organe central autonome[33].
En 2017, Arkéa reçoit des avis négatifs de l’Autorité de la concurrence[34], du Conseil d’État[35] et de la Cour de justice européenne[36].
En janvier 2018, les représentants des syndicats de l’UES Arkade du Crédit mutuel Arkéa CFDT, CGT, Unsa et SNB écrivent aux administrateurs d’Arkéa pour dénoncer le projet d’indépendance de Jean-Pierre Denis. Ces derniers affirment que le président d’Arkéa « aurait pris le contre-pied de toutes ses annonces précédentes en déclarant que l’autonomie était désormais plus importante que la conservation de la marque Crédit mutuel »[37].
De mars à avril 2018, les administrateurs des 331 caisses locales d’Arkéa sont invités à se prononcer en faveur ou non de l’indépendance. Ce vote s’effectue à main levée et à la majorité absolue[38], comme annoncé aux administrateurs dans une note et selon une pratique courante dans les conseils d’administration. Si la Caisse nationale du Crédit mutuel a émis un avis défavorable à propos de cette pratique considérant qu’elle ne répondait pas « aux exigences minimales d’un vote démocratique et éclairé », Arkéa oppose à cet argument le fait que « sa gouvernance est fondée sur le principe : un homme, une voix »[39]. Au lancement du vote, la Banque centrale européenne et la Banque de France adressent une nouvelle mise en garde à la fédération bretonne, indiquant qu’elles « n’ont pas reçu d’Arkéa un schéma d’organisation susceptible de permettre aux caisses locales qui feraient le choix de quitter le Crédit mutuel, de préserver un modèle coopératif et mutualiste »[40].
En mars 2018[41],[42], le Crédit mutuel Arkéa a rendu publics ses résultats pour l’exercice 2017. Les performances financières et commerciales atteignent des niveaux records[43].
Le 30 juin 2018, Arkéa transmet aux autorités bancaires le volet technique de son projet de séparation avec la Confédération nationale du Crédit mutuel. La nouvelle organisation proposée par la banque repose sur une centralisation plus importante des activités bancaires au niveau du groupe Arkéa et une perte d’agrément pour les caisses locales[44].
Le 11 juillet 2018, Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la Décentralisation de François Hollande crée l’association « Restons Mutualistes » contre le projet d’indépendance d’Arkéa. Elle justifie sa prise de position en raison du flou qui réside dans le projet d’indépendance et affirme que les arguments avancés par Jean-Pierre Denis n’ont « pas de sens »[45].
En dépit des accusations d’Arkéa quant au mode de fonctionnement de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie conforte le 10 juillet, dans un courrier officiel, la gouvernance du groupe Crédit Mutuel en approuvant les nouveaux statuts de sa Confédération nationale. Le 24 juillet 2018, l’ancien ministre de l’Économie, Michel Sapin, à l’origine de la réforme des statuts du Crédit Mutuel estime que « le Crédit Mutuel a répondu aux préoccupations d’Arkéa en modifiant ses statuts et Bruno Le Maire vient de les avaliser. Il faut désormais revenir à la raison : la volonté d’autonomie d’Arkéa est légitime, mais il ne faut pas pour cela se priver d’un groupe bancaire puissant. Ce serait dommageable pour la Bretagne et pour la sécurité bancaire en France »[46].
Le 19 juillet 2018, Arkéa annonce le lancement d’un projet de filière d’excellence dédiée aux Fintechs nommé BRESSST[47] pour Smart, Sciences & Startups.
Le 29 août 2018, le groupe Arkéa publie des résultats semestriels avec un résultat net qui s’élève à 247 millions d’euros. Le portefeuille clients s’élève désormais à 4,4 millions de sociétaires et clients[48]
Le 30 août 2018, à la demande de l’Autorité des marchés financiers (AMF), Arkéa publie sur son site Internet l’« Actualisation du Document de référence 2017 »[49],[50], dans lequel elle présente les risques associés à son éventuelle désaffiliation du Crédit Mutuel. Arkéa liste ainsi des risques « liés à la perte de la marque “Crédit Mutuel” », des risques pour les caisses locales d’Arkéa et d’autres liés « aux calculs prudentiels, […] à l’accord des autorités de contrôle, […] aux demandes d’indemnisation de la CNCM »[51]. Dans ce document, Arkéa déclare également que « du fait de son caractère inédit, Crédit Mutuel Arkéa ne peut garantir que le projet sera conduit à son terme, qu’il ne devra pas faire l’objet de modifications majeures par rapport à ce qui etait initialement prévu ou que des difficultés nouvelles émergent lors de sa mise en œuvre »[52].
Le 7 septembre 2018, dans un communiqué de presse, les organisations représentatives de la banque mutualiste demandent le déclenchement de l’accord-cadre sur la gestion anticipée des restructurations[53] : « Sur demande de l’intégralité des organisations syndicales, devant la gravité de la situation et l’exacerbation du conflit, le Comité de groupe national (instance unique de représentation des salariés de toutes les fédérations du Crédit Mutuel, ndlr) a décidé de recourir à l’accord de branche Crédit Mutuel […] Ce conflit pourrait impacter de manière significative la stratégie économique ou l’organisation du Crédit Mutuel tout entier et compromettre la stabilité des emplois dans l’ensemble du groupe ».
Le 18 octobre 2018, les représentants du personnel d’Arkéa se prononcent contre le projet d’indépendance vis-à-vis du Crédit Mutuel. Ces derniers déclarent que « le projet porté par les dirigeants demeure dans un flou juridique et ne lève aucune incertitude sur le devenir économique et social du groupe ». Les syndicats d’Arkéa dénoncent également le fait que « les attaques répétées du collectif de salariés [Vent Debout pour l’emploi, NDLR], dénigrant le travail des instances représentatives du personnel, avec les moyens que la direction leur a largement octroyés, (…) ont renforcé le clivage entre salariés »[54].
Le 31 octobre 2018, la grande majorité des caisses locales du Crédit Mutuel Massif Central vote la sortie de la fédération du Crédit Mutuel Arkéa, afin de rester rattachée au Crédit Mutuel : « Les sociétaires du Crédit Mutuel Massif Central (CMMC) ont choisi de rester Crédit Mutuel en approuvant à une très large majorité (85% des suffrages exprimés) les modifications statutaires permettant leur rattachement à la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel »[55].
En décembre 2018, l’agence financière Moody’s constate dans une note que le Crédit Mutuel Arkéa ne serait pas en mesure de faire voter ses administrateurs sur son projet d’indépendance en 2018, comme elle l’avait annoncé. Ce report s’explique par la demande des autorités bancaires françaises et européennes concernant la production d’un « document qui décrira en détail les conditions et implications d’un scénario de sortie » qu’Arkéa n’a pas été en mesure de fournir pour le moment[56].
Fédérations et filiales
Le Crédit mutuel Arkéa regroupe trois fédérations (Crédit mutuel de Bretagne, Crédit mutuel du Sud-Ouest, Crédit mutuel du Massif Central)[57] ainsi que les filiales Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, Arkéa Capital Investissement, Arkéa Capital Gestion, Arkéa Capital Partenaire, Arkéa Crédit Bail, Leasecom, ProCapital, Arkéa Banking Services, Monext, Arkéa Assistance, Arkéa Sécurité, Suravenir, Suravenir Assurances, Novélia, Arkéa Investment Services, Fortuneo Banque, Leetchi, Nouvelle Vague (application Max), Financo, CFCAL Banque, Armorique Habitat, Arkéa Home Loans SFH et Arkéa Public Sector SCF, Arkéa Foncière[58].
Au 30 juin 2018, le groupe compte plus de 10 000 collaborateurs et 4,4 millions de sociétaires et clients dans la bancassurance[59].
En juin 2018, le Crédit mutuel Massif Central (CMMC), fédération du groupe Arkéa, reçoit le feu vert pour adhérer à la caisse fédérale du Crédit mutuel CM11[60]. Le CMMC avait voté en 2017, son retrait d’Arkéa, mais demeurait dans l’attente de l’agrément de la Confédération nationale qui a été adopté le 19 juin 2018. Le CMMC affirmait en 2017 avoir décidé de quitter Arkéa pour rejoindre le Groupe Crédit mutuel CM11 dans le but de « préserver les intérêts des sociétaires, collaborateurs, et d’ouvrir une nouvelle phase de développement pour la fédération »[61].
Gouvernance
Le Crédit mutuel Arkéa appartient au secteur bancaire coopératif et mutualiste. Le groupe n’est pas coté en Bourse et est responsable vis-à-vis de ses sociétaires. Ceux-ci sont à la fois actionnaires et clients, usufruitiers et consommateurs de l’entreprise.
Le rôle des sociétaires[modifier | modifier le code]
Le capital social est détenu par les sociétaires sous la forme de parts sociales. Les administrateurs du Crédit mutuel Arkéa sont élus lors de l’assemblée générale annuelle par et parmi les 3 500 administrateurs de caisses locales des fédérations du Crédit mutuel Arkéa[15].
Conseil d’administration[modifier | modifier le code]
Le conseil d’administration, présidé par Jean-Pierre Denis depuis 2007, est composé de 20 administrateurs et d’un censeur. 18 administrateurs représentent les sociétaires et 2 représentent les salariés. Le comité exécutif, présidé par Ronan Le Moal, supervise l’application de la stratégie du groupe[62].
Données économiques et financières
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produit net banque assurance | 1,347 Md€ | 1,574 Md€ | 1,705 Md€ | 1,668 Md€ | 1,600 Md€ | 1,700 Md€ | 1,78 Md€ | 1,85 Md€ | 2,09 Md€ |
Total de bilan | 72,4 Md€ | 79 Md€ | 84 Md€ | 91 Md€ | 94 Md€ | 103 Md€ | 110 Md€ | 120,4 Md€ | 128,4 Md€ |
Résultat net | 154,1 M€ | 273 M€ | 290 M€ | 168 M€ | 213 M€ | 269 M€ | 296 M€ | 336 M€ | 428 M€ |
Collaborateurs | 7 723 | 8 700 | 8 983 | 9 000 | 8 600 | 9 000 | 9 000 | 9000 | 10 000 |
Partenariats et mécénat
Sur le plan culturel, le Crédit mutuel Arkéa accompagne la Scène nationale de Brest, Le Quartz, depuis 1995[64]. Il accueille dans sa propre galerie trois à quatre expositions artistiques chaque année. Il est partenaire du festival des Vieilles Charrues depuis 2011[65].
Sur le terrain des partenariats sportifs, le Crédit mutuel Arkéa accompagne l’En Avant Guingamp et le Stade rennais football club[66]Source insuffisante qui évoluent en Ligue 1, ainsi que les clubs du Stade Brestois 29 , le Football Club de Lorient,et de Clermont Foot Auvergne (Ligue 2). Arkéa est aussi partenaire de l’Union Bordeaux-Bègles pour le rugby[67]. Fortuneo Banque est partenaire de l’équipe cycliste professionnelle Fortuneo Samsic[68]. A compter du 1er janvier 2019 l’équipe cycliste prendra le nom d’Arkéa-Samsic : Arkéa se substituant à sa filiale Fortuneo comme partenaire titre.[69]
Le CMB, l’un des fondateurs du Tour de Bretagne à la voile, s’est engagé dans la voile aux côtés de la région Bretagne, avec des démarches visant à soutenir les jeunes talents et les skippers confirmés. C’est ainsi qu’est née en 2011 la filière d’excellence de course au large « Bretagne – Crédit mutuel de Bretagne ». Le groupe Arkéa s’est engagé en 2018 dans la compétition IMOCA en accompagnant le skipper Sébastien Simon, issu de la filière Bretagne-CMB, en vue du Vendée Globe 2020[70].
Côté universitaire, le Crédit mutuel Arkéa est à l’origine de la création de l’IAE de Brest et de l’Euria. Il en est depuis le partenaire ainsi que de formations à Télécom Bretagne ou à la Brest Business School. Le groupe est partenaire de la Fondation Rennes 1[71]Source insuffisante et de l’UBO. Chaque année, le groupe accueille plus de 800 jeunes en formation et verse plus de 700 000 euros aux formations supérieures de Bretagne[réf. souhaitée].
En octobre 2018, le groupe Arkéa a signé un contrat de naming avec l’Arena de Bordeaux Métropole pour une durée de dux ans[72].
Activité de lobbying
Pour l’année 2017, le Crédit mutuel Arkéa déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n’excède pas 10 000 euros[73].
Langue bretonne
Le Crédit mutuel Arkéa développe pour ses services l’utilisation de la langue bretonne, dont l’usage est reconnu en vertu de la Convention de Genève de 1931. En 1980, le CMB met en circulation les premiers chéquiers en breton. Au milieu des années 1990, elle est l’une des premières banques à adhérer à l’association Produit en Bretagne, dont l’un des objectifs est de promouvoir la langue bretonne dans les entreprises. À partir de 1997, elle installe ses premiers distributeurs automatiques de billets (DAB) proposant le breton aux clients. En 2001, le CMB est l’une des premières entreprises à signer la charte « Ya d’ar brezhoneg » mise en place par l’Office public de la langue bretonne. Le slogan « La banque à qui parler » devient ainsi « Ar bank a c’heller komz gantañ »[74],[75],[76].
En 2016-2017, selon les sources consultées, il y a entre 10 000 et 20 000 chéquiers brittophones utilisés parmi les deux millions en circulation et 300 000 opérations sont réalisées chaque année en breton sur les DAB. Selon Dominique Andro, directeur génénéral délégué du Crédit mutuel Arkéa chargé des réseaux et des services spécialisés, cité dans le numéro de mai 2017 du magazine Bretons, les prochains développements du bilinguisme concernent la visibilité de la langue dans les agences qui sont à rénover et la traduction des sites web et applications mobiles du Crédit mutuel de Bretagne[76],[77].
Notes et références
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- Loïc Dupont, Office central de Landerneau, Un siècle d’action coopérative et mutualiste en terre bretonne, pages 110-118.
- « Landerneau. Les 100 ans du mutualisme fêtés », Le Télégramme, (lire en ligne)
- Dominique Rivier, « Hervé Lossec raconte « Perles de banquiers » », Le Télégramme, (lire en ligne)
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- « Des mandats de gestion chez Federal Finance », Le Figaro, , p. 8
- Géraldine Vial, « Suravenir veut se développer sur le courtage », Les Échos, (lire en ligne)
- « Bernard Snoeck », Les Échos, (lire en ligne)
- Jean-Luc Poussier, « Crédit mutuel de Bretagne. Deuxième employeur privé de Bretagne », La Croix, , p. 23
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