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Groupe Rivaud Wiki, Historique & Informations
La banque Rivaud ou groupe Rivaud est une banque française.
La banque Rivaud fut la banque du RPR, devenu UMP, elle fut contrôlée et dirigée par le comte Jean de Beaumont et par son gendre le comte Édouard de Ribes. Le siège historique du groupe est situé rue Notre-Dame-des-Victoires.
Elle est composée d’un entrelacs de holdings (130) domiciliés pour partie dans les paradis fiscaux, détenant des dizaines de milliers de m2 de bureaux et habitations à Paris, plus de 150 000 hectares de plantations d’hévéas en Asie et en Afrique, des participations diverses (IER, Pathé, ciments français, Intertechnique, Air Liberté…). Le groupe Rivaud fut longtemps considéré comme le groupe le plus secret et verrouillé de la finance française. Plusieurs financiers chevronnés essayèrent de comprendre l’organnigramme du groupe, en vain. Aucune donnée précise n’apporte d’information sur la valeur de ses actifs.
La banque Rivaud est contrôlée par deux sociétés, la Socfin, qui fut l’objet d’un raid, et dont Vincent Bolloré détient depuis plus de 44 %, et la Bordelaise africaine, dont eux seuls détiennent la liste des actionnaires.
La banque Rivaud, devenue le Groupe Rivaud, est aujourd’hui contrôlée par l’homme d’affaires breton Vincent Bolloré[1], par l’intermédiaire de la Socfin.
Historique
La banque Rivaud a été créée par les quatre frères Rivaud, sous la IIIe République, et développée par le comte Jean de Beaumont et le comte Édouard de Ribes, marié à sa fille Jacqueline, qui prendra la direction de la banque en 1990[1]
La banque se développe autour de l’exploitation des matières premières dans les ex-colonies françaises ou anglaises[1]. Rivaud est ainsi le plus gros apporteur de devises du Kenya par le biais de ses plantations de café et de thé.
La banque fut l’objet d’une OPA hostile par Jacques Letertre, directeur de la Banque Duménil-Leblé, avec l’appui de la Banque Stern et de son président d’alors, Jean Peyrelevade. La banque fut défendue par l’establishment parisien des affaires : Ambroise Roux, Édouard Balladur, ami personnel d’Édouard de Ribes, Michel David-Weill, chef de la banque Lazard. Apprenant que sa holding Gaz et Eaux avait osé participer au raid, Michel David-Weill, avait ordonné l’arrêt de la participation à ce raid.
Notes et références
- Bruno Abescat, « Rivaud : les mécomptes de M. le Comte », L’Express, 24 octobre 1996.
Voir aussi
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Famille Rivaud de la Raffinière
- Famille Bonnin de la Bonniniere de Beaumont
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Rivaud, une saga financière (1). Officines et gentlemen. De couloirs sombres en bureaux cossus, visite guidée du siège. » (Libération, 4 août 1997).
- « Rivaud, une saga financière (2). Bolloré, le tombeur de dynastie. En deux mois, l’industriel a ravi le contrôle du groupe à la famille de Ribes. » (Libération, 5 août 1997).
- « Rivaud, une saga financière (3). Faites sauter la banque! Devant les démêlés judiciaires de la maison, Bolloré met son nettoyeur au travail. » (Libération, 6 août 1997).
- « Rivaud, une saga financière (4). Comment se débarrasser du RPR. Avec les affaires de financement politique et la victoire du PS, il ne fait plus bon être le coffre-fort du gaullisme. » (Libération, 7 juin 1997).
- « Rivaud, un jackpot décisif dans la constitution de l’empire. » (Les Échos, 17 avril 2015).