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Société générale Wiki, Historique & Informations

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La Société générale est une des principales banques françaises et une des plus anciennes. Elle fait partie des trois piliers de l’industrie bancaire française non mutualiste (aussi appelés « les Trois Vieilles »[8]) avec Le Crédit lyonnais (LCL) et BNP Paribas.

Histoire

Origines : 1864 – 1893[modifier | modifier le code]

À sa création, la banque est le premier poids lourd de la banque française. Elle est fondée par un groupe d’industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et la famille Rothschild sous le Second Empire, le , « pour favoriser le développement du commerce et de l’industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent Eugène Schneider (1805-1875), maître de forges au Creusot, suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.

La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire].

Début du XXe siècle : 1894 – 1936[modifier | modifier le code]

Verrière en charpente métallique du siège parisien de la Société générale, œuvre de Jacques Hermant.

À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d’exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, ainsi que vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes.

À la Belle Époque, c’est la 4e capitalisation de la Bourse de Paris, qui compte 4 banques parmi les 6 premières, grâce à une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et aux bonnes performances de la banque.

Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît son réseau, notamment en province, qui passe de 260 guichets périodiques en 1910, puis 864 en 1930 et enfin 1 457 en 1933 (y compris ceux de la Sogenal).

L’embellie de la fin des années 1920 sera de courte durée. Les années 1930 sont marquées par un repli des affaires, que ce soit en France ou à l’international. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le réseau a diminué au niveau de 1922.

En 1936, c’est la septième capitalisation boursière française, après la montée en puissance des sociétés industrielles françaises à la Bourse, alors que la banque était encore 3e en 1913.

Société Lyonnaise
des eaux
CPEDE Banque
de France
Crédit
lyonnais
EELM Air
liquide
Société
générale
Rhône-
Poulenc
Saint-
Gobain
Alais
Froges
Kuhlmann L’Union
d’électricité
Électricité
de Marseille
Capitalisation
(mds de F)[9]
1,6 1,4 1,3 1 1 1 1 0,9 0,82 0,8 0,8 0,79 0,76

Le rôle de son directeur Henri Ardant, pendant la guerre, ne lui a pas porté préjudice.[réf. nécessaire]

De la nationalisation à la privatisation : 1945 – 1990[modifier | modifier le code]

Agence Société générale à Paris.

Par la loi du 2 décembre 1945, le ministre des Finances René Pleven réorganise les règles bancaires et nationalise les quatre principaux établissements de crédit, le CNEP, la BNCI, le Crédit lyonnais et la Société générale[10]. La banque profite de la forte croissance de l’après-guerre pour se développer en France. Dans le même temps le groupe continue son expansion internationale, en Afrique, en Italie ou encore au Mexique. À partir de 1966, les groupes bancaires n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour ouvrir des agences, ce qui favorise le développement du groupe en France.

Un changement de réglementation en 1966-1967 permet à la Société générale de se diversifier grâce à l’atténuation de la distinction entre banque de détail et banque d’affaire, et par la création d’un marché hypothécaire. Le groupe va tirer profit de cette nouvelle réglementation, en créant de nouvelles filiales spécialisées, notamment dans le crédit-bail avec ses filiales Sogelease, Sogebail, Sofinabail

Au cours des années 1970 et 1980, la banque adopte les nouvelles techniques et évolutions du secteur comme l’informatique, les distributeurs automatiques ou les cartes bleues, notamment avec sa filiale spécialisée SG2. Dans le même temps le groupe continue son développement international et rachète des filiales spécialisées pour compléter son offre.

Le , la Société générale fait partie des trois grandes banques privatisées grâce à ses bonnes performances.

En 1988, une tentative d’OPA du groupe de Georges Pébereau menée à l’initiative du gouvernement socialiste de l’époque[11] conduit à l’affaire de la Société générale[12].

Années 1990 et 2000[modifier | modifier le code]

Agence de la filiale bulgare Expres Bank, à Plovdiv.

Le groupe va se développer autour de trois grands pôles : banque de détail, gestions d’actifs (SGAM – Société Générale Asset Management) et banque de financement et d’investissement (SGCIB – Société Générale Corporate & Investment Banking). Ce développement va se traduire par de la croissance externe et interne.

En 1995, la banque prend possession des tours jumelles Chassagne et Alicante à La Défense, et en fait son nouveau siège social. En 1997, la branche banque de détail est renforcée par l’acquisition du Crédit du Nord. Elle intègre également l’activité du réseau la Sogénal. En 1998, la Société générale crée la « Direction de la Banque de Détail hors France métropolitaine », qui est l’un des axes stratégiques majeurs de développement du groupe.

En 1999, une bataille a lieu pour la prise de contrôle de Paribas, qui finalement sera acquise par la Banque nationale de Paris. La même année, des acquisitions sont réalisées à l’international, en Roumanie (Banque Roumaine pour le Développement, actuellement BRD), en Bulgarie (Expres Bank) et à Madagascar.

En 2001, la stratégie de développement à l’international continue surtout en Europe centrale avec l’achat de la Komerční banka en République tchèque et de la SKB Banka en Slovénie.

Fin 2007, la Société générale signe un Protocole d’Accord avec La Banque Postale en vue de mutualiser leur monétique dans une filiale commune, Transactis

2008-2009, années de crises[modifier | modifier le code]

Janvier 2008 : l’affaire Kerviel[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Crise financière de janvier 2008 à la Société générale.

Déjà affaiblie par la crise des subprimes, la Société générale annonce le avoir été victime d’une fraude sur le marché des contrats à terme initiée par l’un de ses opérateurs de marché, Jérôme Kerviel.
Le montant des positions secrètes prises par M. Kerviel serait de 50 milliards d’euros[réf. nécessaire]. Le débouclement des positions engendre 4,9 milliards d’euros de perte[13], soit presque l’équivalent du bénéfice net dégagé en 2006 (5,2 milliards d’euros).
Si l’on impute à Jérôme Kerviel la responsabilité de la perte de 4,9 milliards enregistrée à l’issue de la liquidation de ses positions, celle-ci serait la fraude la plus élevée de tous les temps qui ait été causée par un « rogue trader », employé d’un établissement financier[14].

À la suite de cette crise, la banque annonce le 17 avril 2008 le départ de Daniel Bouton du poste de président-directeur général et sa nomination au poste de président du conseil d’administration[15], Frédéric Oudéa devenant directeur général[17]. Jean-Pierre Mustier, alors responsable de la banque de financement et d’investissement (BFI) de la Société générale, quitte également ses fonctions, remplacé par un ancien dirigeant de Bear Stearns, Michel Peretié.

Le , à la suite de cette perte de 4,9 milliards d’euros, la banque annonce qu’elle va recevoir de la part de l’administration fiscale française un milliard d’euros[18], au titre d’un trop-perçu d’impôt sur les sociétés[n 2].

AIG[modifier | modifier le code]

Fin 2008, l’assureur American International Group (AIG) réussit à rendre 12 milliards de dollars qu’il devait à la Société générale, qui lui avait acheté des produits dérivés[19]. Le groupe AIG a pu payer grâce à un renflouement de la Réserve fédérale américaine, à la suite duquel l’État américain est devenu propriétaire à 80 % du groupe[19].

Prêt de l’État français[modifier | modifier le code]

Le , la Société générale bénéficie d’un emprunt de l’État d’un montant de 1,7 milliard d’euros. Elle bénéficie d’un second emprunt d’un montant similaire le . Au total, l’État a prêté une vingtaine de milliards d’euros à six grands réseaux bancaires français pour les aider à reconstituer leurs fonds propres après la crise financière.
Le , la Société générale rembourse l’intégralité du montant de cet emprunt, soit 3,4 milliards d’euros, plus les intérêts[20],[21].

Pertes de SGAM-AI[modifier | modifier le code]

Lundi 27 avril 2009, le quotidien Libération publie un dossier sur des pertes de 5 milliards d’euros qu’aurait subies SGAM-AI, un département de la filiale de gestion d’actifs de la banque, Société Générale Asset Management (SGAM)[22]. (Voir Affaire de la SGAM-AI)

En 2009, le SGAM fusionne avec Crédit Agricole Asset Management (CAAM) dans une coentreprise nommée Amundi (CAAM : 75 %, SGAM : 25 %). Cette fusion signifie que toutes les activités nécessaires au bon fonctionnement du groupe Société générale et de ses filiales devront être reproduites ou achetées à l’extérieur.

Depuis 2010[modifier | modifier le code]

Après deux années de crise liées tout d’abord à la révélation de la fraude Kerviel, puis à l’éclatement de la crise financière mondiale, la banque semble avoir tourné la page.
Côté activités, la Société générale semble vouloir tourner la page et se transformer en profondeur en 2010. En 2010, les résultats financiers de l’entreprise se redressent. Au premier semestre, la banque présente un résultat net part du groupe de 2,15 milliards d’euros[23]. Ces bons résultats sont présentés peu de temps après la publication des résultats des stress tests de résistance de 91 banques européennes, qui confirment notamment la solidité financière des quatre grandes banques françaises dont la Société générale[24].

La Société générale est visée en mai 2011 par une plainte pour fraude déposée par l’Agence fédérale de financement du logement (FHFA) qu’elle considère avec 16 autres établissements financiers comme responsable de la crise des subprimes[25].

Dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), la Société générale va supprimer plus de 1 200 postes au sein de Banque de financement et d’investissement, dont 880 en France. En réduisant ses effectifs, le groupe suit la même voie que ses concurrents BNP et Crédit agricole[26].

Au cours du 3e trimestre 2010 la Banque a annoncé avoir vendu sa filiale grecque Geniki Bank à la banque hellène Piraeus Bank, transaction qui a été finalisée en décembre, la vente se soldant par une perte d’environ 100 millions dans les comptes. Toujours dans le cadre de sa restructuration, la banque annonce en décembre la vente de sa participation de 77 % dans sa filiale égyptienne National Société générale Bank (NSGB) à la Qatar National Bank pour 1,97 milliard de dollars et la vente par sa filiale Rosbank de l’établissement biélorusse Belrosbank au russe Alfa Bank.

En mars 2014, la Société générale, vend sa filiale de banque privée en Asie à l’entreprise singapourienne DBS Bank pour 158 millions de dollars[27],[28]. Le même mois, la Société générale annonce l’acquisition des parts minoritaires, en dehors de la part de 21 % de La Caixa, dans Boursorama[29].

En 2014, Sogecap acquiert une partie des 126 galeries commerciales du groupe Carrefour, à travers la société foncière Carmila.

Le 3 février 2015, la Société générale annonce la suppression de ses activités de crédits à la consommation au Brésil, entraînant une perte nette de 200 millions d’euros au 4e trimestre 2014[30]. En février 2015, la Société générale annonce son intention d’acquérir les 50 % dans Antarius, une entreprise d’assurance liée à Crédit du Nord[31],[32].

En 2016, la Société Générale annonce un projet de réorganisation qui devrait aboutir à la suppression de 550 emplois sur 5 ans[33]. Elle annonce également la vente de ses filiales Splitska Banka en Croatie, et Bank Republic en Géorgie.

En 2017, la Société Générale annonce l’introduction en bourse de la filiale ALD (Location Longue Durée de Vehicules)[34]. En février 2017, Aviva vend sa coentreprise d’assurance vie avec Société Générale, à cette dernière pour 425 millions de livres[35].

Autre élément non récurrent de 2017: le produit net bancaire 2017 est grevé de 963 millions d’euros au titre de l’accord transactionnel avec le Libyan Investment Authority (Lia) mettant un terme opposant les deux parties[36]. La LIA accusait la banque française d’avoir versé au moins 58 millions de dollars de pots-de-vin à Leinada, une structure basée au Panama et dirigée par Walid Giahmi, un proche de Saïf Al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi[37]. Celui-ci aurait par la suite reversé des sommes aux proches du régime pour convaincre le fonds souverain d’opter pour des produits financiers de la Société Générale. Au total, le fonds souverain indique avoir investi 2,1 milliards de dollars dans des obligations émises par la banque française et estime avoir perdu 1,5 milliard de dollars dans ces investissements.

D’autres litiges restent en cours. La banque est toujours en négociations avec les autorités américaines au sujet d’un contentieux portant sur des violations d’embargo américains – le litige qui a coûté 8,9 milliards de dollars à BNP Paribas en 2014.. A fin mars 2017, les provisions totales du groupe pour faire face à ces déboires judiciaires s’élèvent à 2,4 milliards d’euros[38].

En novembre 2017, la Société Générale annonce la suppression de 300 agences et 900 emplois à l’horizon 2020[39].

En décembre 2017, suite à l’opération événementielle One Planet Summit, et dans le contexte du Climate Finance Day, le Société Générale annonce la décision de ne plus financer la production de pétrole issu de sables bitumineux. sans toutefois préciser si cela concerne ses produits financiers dans leur globalité (comme le courtage de ce type de pétrole)[40].

En juillet 2018, la Société générale annonce l’acquisition des activités de gestion d’actifs et d’activité de marché de Commerzbank, regroupant 500 employés[41],[42]. En août 2018, OTP annonce l’acquisition de la filiale bulgare de la Société générale, Expressbank, qui avait une part de marché de 6,7 % en Bulgarie alors que la filiale d’OTP avait une part de marché d’environ 12 %. En parallèle, OTP prend une participation majoritaire dans les activités albanaise de la Société générale, Banka Societe Generale Albania, qui avait une part de marché de 6 %[43]. En novembre 2018, Société générale annonce la vente de ses activités polonaises sous la marque Euro Bank pour 484 millions d’euros à Bank Millennium[44]. En décembre 2018, la Société générale annonce la vente de ses activités en Serbie à OTP pour 108 millions d’euros[45].

Le 18 janvier 2019, la Société Générale annonce un accord avec la banque sud-africaine Absa pour récupérer ses activités de conservation, de banque dépositaire et de compensation de dérivés en Afrique du Sud et développer un partenariat commercial sur l’ensemble de l’Afrique[46]. Le montant de la transaction aboutissant à cet accord n’a pas été communiqué.

Le 6 février 2019, la Société Générale annonce avoir trouvé un accord avec le groupe hongrois OTP Bank afin de lui céder ses parts majoritaires dans sa filiale de Moldavie, Mobiasbanca. Le groupe français souhaite en effet recentrer sa stratégie[47].

Activités

Le groupe Société générale compte 148300 collaborateurs, de 121 nationalités présents dans 76 pays[48].

La Société générale est une banque universelle. Le groupe se compose de trois grands piliers, soutenus par deux métiers[49]

.

Les trois piliers de la Société générale, au cœur du développement du modèle de banque relationnelle, sont :

  • Les réseaux de détail en France (Société générale, Crédit du Nord et Boursorama)
  • Les réseaux de détail à l’international (IBFS: International Banking and Financial Services)
  • La banque de financement et d’investissement (SG CIB, GBIS, SGSS) qui gère d’un côté la Banque de financement et les Fixed Income, le financement structuré, la dette, le forex, et de l’autre côté les Equity et les activités de conseil.

En soutien au développement de ses trois piliers, les deux autres lignes métiers du Groupe sont :

  • Services financiers spécialisés & assurances
  • Banque privée, Gestion d’actifs et Services aux investisseurs (19e mondial avec 1 512 milliards $ d’actifs gérés sous contrats[50])

Données financières

Données financières en millions d’euros
Années 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Produit net bancaire 14 573 15 637 16 390 19 170 22 417 21 923 21 866 21 730 26 418 25 636 23 110 22 831 23 561 25 639
Résultat brut d’exploitation 4 000 5 069 5 328 7 014 8 714 7 618 6 338 5 964 9 873 8 600 6 672 6 432 7 545 8 746
Résultat net part groupe 1 397 2 492 3 281 4 446 5 221 947 2 010 678 3 917 2 385 774 2 175 2 692 4 001

Dans le monde

En Europe[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de l'Albanie Albanie: Société Générale Albania (anciennement Banka Bopullore) rachetée en 2007 et dont le nom change en 2010.
  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne: Hanseatic rachetée à 75% en 2005 (25% restant détenu par le groupe Otto). Banque de détail basée à Hambourg.
  • Drapeau de la Bulgarie Bulgarie: Société Générale Expresbank rachetée en 1999
  • Drapeau de Chypre Chypre: Société Générale Bank Cyprus
  • Drapeau de l'Italie Italie: Fiditalia, racheté à 100% en 2002, cette filiale est spécialisée dans le crédit à la consommation et les cartes de crédit. Le processus de vente en 2017 a été abandonné[51].
  • Drapeau du Luxembourg Luxembourg: SGBT Luxembourg (Société générale Bank & Trust Luxembourg), établissement bancaire de droit luxembourgeois, filiale à 100 % de la Société générale. Implantée depuis 1893 au Grand-duché (plus ancienne implantation bancaire étrangère au Luxembourg), SGBT Luxembourg a accompagné dès son origine le développement de l’industrie luxembourgeoise et a contribué ainsi à l’émergence de la place financière du Grand-duché.
  • Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du nord: Ohridska Banka, Ohrid, Macédoine
  • Drapeau de la Moldavie Moldavie: Mobiasbanca, cinquième banque moldave en termes d’actifs. La Société générale a fait l’acquisition de 70,57 % de son capital en janvier 2007 pour 18,4 M €.
  • Drapeau du Monténégro Monténégro: Société Générale Monténégro (anciennement Podgorička Banka a.d.), Podgorica, Monténégro[52],[53],[54],[55].
  • Drapeau de la Pologne Pologne: Eurobank, acquise en 2005, un processus de vente est lancé en 2018[56].
  • Drapeau de la République tchèque République tchèque: Komerční banka, avec 399 agences en 2012, 1,6 million de clients et 8200 employés, la Komerční banka est la première banque pour les entreprises et la seconde pour les particuliers en République tchèque. La Société générale a repris 60 % de la banque en 2001 pour 1,186 milliard €, en devenant ainsi actionnaire majoritaire. Le groupe opère également en Slovaquie sous le nom KB-Bratislava.

Le bâtiment historique de la Komerční banka, filiale tchèque de la Société générale, à Ostrava.

  • Drapeau de la Roumanie Roumanie: BRD, fondée en 1923, la BRD est la seconde banque de Roumanie en termes de dépôts. Elle possède 915 agences pour 2,5 millions de clients et 8 800 employés. C’est en 1998 que la Société générale entre à son capital pour y monter jusqu’à près de 60,00 % en 2009.
  • Drapeau de la Russie Russie:

    • Rosbank : filiale russe dont la Société générale contrôle 92.4 % du capital[n 3]. Rosbank avec 600 agences a le premier réseau à capitaux privé de banque de détail en Russie et compte environ 3 millions de clients particuliers, 60 000 PME et 7 000 grandes entreprises et couvre l’ensemble du territoire avec une présence dans 90 % des villes de plus de 500 000 habitants. En 2011, Rosbank fusionne avec la Bank Sossiété jénéral vostok / Банк Сосьете женераль восток, filiale à 100 % de la Société générale et spécialisée dans tout le spectre des opérations bancaires depuis 1993.
    • DeltaCredit : filiale russe à 100 % de la Société générale, spécialisée dans le crédit immobilier.
    • Rusfinance : filiale russe à 100 % de la Société générale, spécialisée dans le crédit à la consommation.
  • Drapeau de la Serbie Serbie: Société générale Srbija qui compte 90 agences en Serbie.
  • Drapeau de la Slovénie Slovénie: SKB Banka (ex Stanovanjsko-komunalna banka), acquise en 2001, c’est la quatrième banque de Slovénie avec ses 59 agences.
  • Drapeau de la Suisse Suisse: Société générale Private Banking Genève, Zurich.

Fin d’activité ou de participation[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de la Croatie Croatie: Splitska Banka, participation à 100% de 2006 à fin 2016.
  • Drapeau de la Géorgie Géorgie: Bank Republic, participation à 93.64% jusqu’à fin 2016.
  • Drapeau de la Grèce Grèce: Geniki Bank, participation à 99,08% de mars 2004 à décembre 2012.

En Afrique[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de l'Algérie Algérie: Société Générale Algérie, installée depuis 1999, c’est la première banque grand public française à s’installer (ou se réinstaller) en Algérie. Elle possède un réseau de 63 agences. En 2003, 29 % de son capital était détenu par El Khalifa Bank.
  • Drapeau du Bénin Bénin: SGB (Société Générale Bénin ex SGBBE:Société Générale de Banques au Bénin)
  • Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso: SGBF (Société Générale Burkina Faso ex SGBB:Société générale de banques au Burkina[58]), filiale à 52.6% de la Société générale. Elle est classée troisième établissement bancaire du Burkina Faso.
  • Drapeau du Cameroun Cameroun: SGCAM (Société Générale Cameroun ex SGBC:Société Générale de Banques au Cameroun), filale à 58.08% de la Société Générale[59]
  • Drapeau de la République du Congo Congo: SGC (Société Générale Congo)
  • Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d’Ivoire: SGBCI (Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire)
  • Drapeau du Ghana Ghana: Société Générale Ghana (SGGH), prise de contrôle en 2003 de la SG-SSB Ltd, renommée en 2013.
  • Drapeau de la Guinée Guinée: SGBG (Société générale de banques en Guinée)
  • Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale: SGBGE (Société générale de banques en Guinée Équatoriale)
  • Drapeau de Madagascar Madagascar: BFV-SG (BFV – Société générale) : une des plus grandes banques a Madagascar filiale a 70 % de la Société générale à la suite de sa privatisation en 1998.
  • Drapeau du Maroc Maroc: Société générale Maroc (juridiquement Société Générale Marocaine de Banques (SGMB)) : créée en 1913, c’est l’un des principaux groupes financiers au Maroc. Elle détient 330 agences en 2011.
  • Drapeau de la Mauritanie Mauritanie:SGM (Société Générale Mauritanie) acquise en 2007.
  • Drapeau du Mozambique Mozambique:Société Générale Moçambique (juridiquement Banco Société Générale Moçambique) suite à l’acquisition en 2015 d’une participation majoritaire dans le capital d’une banque locale (MCB Mozambique) ensuite renommée.
  • Drapeau du Sénégal Sénégal:SGBS (Société Générale de Banques au Sénégal)
  • Drapeau du Tchad Tchad: SGT (Société Générale Tchad, ex Société Générale Tchadienne de Banque)
  • Drapeau du Togo Togo: SGTG (Société Générale Togo) ouverte en 2015
  • Drapeau de la Tunisie Tunisie: UIB (Union internationale de banques), créée en 1964, l’UIB a été privatisée en novembre 2002 avec le rachat d’une partie de son capital par le groupe Société Générale. Elle possède un réseau de 118 agences dans le pays.

Fin d’activité ou de participation[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de l'Égypte Égypte: NSGB (National Societe Generale Bank SAE), participation à 77% jusqu’en décembre 2012.

Dans les DOM[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de FranceSGBA (Société générale de banques aux Antilles), implantée en Guadeloupe et en Martinique.
  • Drapeau de FranceSGCB (Société générale calédonienne de banques).
  • Drapeau de FranceBDP (Banque de Polynésie).
  • Drapeau de FranceBFCOI (Banque Française Commerciale Océan Indien), filiale à 50 % de la Société générale implantée à la Réunion et à Mayotte.

En Asie[modifier | modifier le code]

  • Drapeau de la Jordanie Société générale de banques Jordanie
  • Drapeau du Liban SGBL (Société Générale de banques au Liban) : filiale libanaise de la Société générale depuis 1969 (à 25 % puis à 50 % en 1991), aujourd’hui la Société générale s’est partiellement désengagée et ne possède plus que 16 % de la SGBL. Elle compte près de 66 agences réparties sur l’ensemble du territoire libanais en 2011[60].
  • Drapeau de la République populaire de Chine Société générale (China) Limited créée en 2008.
  • Drapeau de l'Inde SG Mumbai créée en 1985
  • Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Seabank, Hanoi, banque locale dans laquelle la Société générale contrôle 20 % du capital. La banque possède un réseau de plus de 100 agences dans le pays.
  • Drapeau des Émirats arabes unis SGBU

Critiques, scandales et amendes

En 2018, une enquête menée par 19 médias européens révèle la participation de Société générale, avec BNP et Caceis, dans une fraude présumée de 17 milliards aux dépens du fisc français (connue sous le nom de CumEx)[61].

Financement des énergies fossiles[modifier | modifier le code]

L’association écologiste Les Amis de la Terre publie le 5 mars 2018 un rapport intitulé « Société Générale, plein gaz sur les fossiles » dénonçant ses financements accordés aux projets de terminaux méthaniers destinés à l’exportation de gaz de schiste américain vers l’Europe. Sur la période 2014-2016, la Société Générale a accordé plus de 2,4 milliards de dollars aux entreprises développant ces projets en Amérique du Nord, et est ainsi la septième banque internationale et la première française la plus exposée au secteur. L’association demande notamment à la banque de se retirer de son mandat de conseiller financier du projet de terminal d’exportation de gaz de schiste liquéfié Rio Grande LNG au Texas et du double gazoduc Rio Bravo Pipeline, porté par l’entreprise américaine NextDecade[62].

Amendes et condamnations[modifier | modifier le code]

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En juillet 2008, faisant suite aux récents troubles et notamment l’affaire Kerviel, la commission bancaire attribue un blâme à la Société générale, accompagné d’une amende de 4 millions d’euros pour des carences graves dans son système de contrôle interne[63].

En 2010, la Société générale est condamnée par l’autorité de la Concurrence. Le jugement concerne 11 banques françaises pour un montant global de 385 millions d’euros. Le motif incriminé concerne la mise en place par ces institutions de frais relatifs au traitement des chèques interbancaires. La sanction selon les banques mises en cause varie selon le rôle actif estimé, la Société générale est parmi celles soumises à la plus forte amende.

En août 2013, la Société générale est condamnée par l’Autorité de régulation des marchés financiers (AMF) a une amende de 500 000 euros pour des carences décelées dans ses systèmes d’audit concernant l’exercice 2010.

En décembre 2013, la Société générale est condamnée par la Commission européenne à une amende de 446 millions d’euros. Cette condamnation intervient dans un jugement concernant 6 banques pour avoir manipulé les taux interbancaires. Le montant total exigé est de 1,7 milliard d’euros. Ce montant cumulé constitue, pour l’heure, un record pour un cas d’entente et d’abus de position dominante.

En novembre 2018, la Société générale subit une amende de 1,34 milliard de dollars, pour contournement d’embargo de Cuba, et dans une moindre mesure dans celui de l’Iran et du Soudan[64].

Affaire du Sentier II[modifier | modifier le code]

En 2001, le chef du service central de traitement et de compensation des chèques de la Société générale et le plus haut responsable de la lutte contre le blanchiment d’argent au sein de l’enseigne se voient reprocher par le juge d’instruction Isabelle Prévost-Desprez de graves défaillances dans les mécanismes de contrôle interne de la banque, en liaison avec l’affaire du Sentier II où plus de 120 personnes avaient participé à une importante cavalerie financière[65].

Le , débute à Paris le procès du Sentier II, un important procès pour blanchiment d’argent qui met en cause plusieurs dirigeants de l’enseigne. Le , le parquet de Paris a requis la relaxe de la Société générale et de quatre de ses dirigeants, dont le président Daniel Bouton dans l’affaire du Sentier.
Le , le tribunal correctionnel de Paris suit le réquisitoire du parquet de Paris en relaxant la Société générale et de quatre de ses dirigeants[66].

Procès Kerviel[modifier | modifier le code]

Le procès de Jérôme Kerviel s’est ouvert le 8 juin 2010, au Palais de Justice de Paris, pour se clôturer le 25 juin. La Société générale était partie civile du procès.
L’ancien trader de la Société générale était représenté par maître Olivier Metzner, tandis que la banque était représentée par maîtres Jean Veil, Jean Reinhart et François Martineau.

Ce procès a suscité un engouement médiatique important, avec notamment un record de demandes d’accréditations de journalistes[67].

Après plus de deux semaines de débats très techniques et beaucoup tournés autour de la personnalité de Jérôme Kerviel, le procureur de la République a requis cinq ans d’emprisonnement dont trois ans ferme contre l’ancien trader, qui plaidait la relaxe[68].

Le jugement du procès a été rendu le 5 octobre 2010, à 11h00. Jérôme Kerviel a été reconnu coupable des trois chefs d’accusation requis à son encontre : abus de confiance, introduction frauduleuse de données dans un système informatique et faux et usage de faux. Jugé seul responsable de la perte record subie début 2008 par la Société générale, il a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme, ainsi qu’à verser des dommages et intérêts de 4,9 milliards d’euros à la banque[69]. Le jugement rendu dédouane intégralement la Société générale de toute responsabilité alors que des carences graves du système de contrôle interne ont été confirmées à Bercy par plusieurs hauts fonctionnaires de la direction du Trésor[70].

Jérôme Kerviel a immédiatement interjeté appel d’un « jugement déraisonnable » selon son avocat, maître Metzner[71]. Cet appel étant suspensif, il est présumé innocent jusqu’à la tenue du procès en appel, qui aura lieu du 4 au 28 juin 2012[72].

Le montant considérable des dommages et intérêts a suscité une grande vague d’émotions dans l’opinion publique et sur Internet. La condamnation d’un homme seul à rembourser une telle somme a suscité incompréhension et colère parmi les internautes[73]. La banque a annoncé avoir renoncé à demander l’intégralité des dommages et intérêts à Jérôme Kerviel[74]

2014 : Cour de cassation et suites[modifier | modifier le code]

Le , la Cour de cassation annule les dommages et intérêts de 4,9 milliards d’euros. En effet, la cour relève l’existence de fautes commises par la Société générale ayant concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières[75].

Par ailleurs, le 17 janvier 2016, la presse annonce qu’en juin 2015, dans un entretien enregistré à son insu, Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui avait suivi l’enquête sur les pertes de la Société générale imputées à Kerviel, a déclaré que l’enquête avait été manipulée par la Société générale, avec l’assentiment de certains supérieurs hiérarchiques de Chantal de Leiris[76],[77].

7 avril 2016 : Panama Papers[modifier | modifier le code]

La Société générale compte poursuivre Jérôme Kerviel pour diffamation[78] après qu’il a déclaré que la Société générale était multirécidiviste des infractions[79] et qu’il a insisté sur les mensonges de la banque en termes de paradis fiscaux[80]. Pourtant, une des filiales de la Société générale, la TNS Service limited, est actuellement implantée dans les îles Vierges britanniques[81] qui figurent dans la liste noire française des paradis fiscaux[82]. En 2012, une autre de ses filiales, la Societe Generale Manila Offshore Branch, était implantée aux Philippines alors que ce pays était également considéré comme un paradis fiscal[83],[84].

La Société Générale va connaître d’autres déconvenues dans le dossier de ses relations avec Kerviel, en effet le…

7 juin 2016 : licenciement « sans cause réelle et sérieuse »[modifier | modifier le code]

Le mardi 7 juin 2016, le conseil de prud’hommes de Paris condamne la Société générale à verser à Jérôme Kerviel plus de 450 000 euros pour licenciement sans « cause réelle ni sérieuse » et dans des conditions « vexatoires ». Par l’intermédiaire de son avocat, la Société générale annonce faire appel de cette décision[85]. Malgré cet appel, une partie des sommes allouées à Jérôme Kerviel doit être payée immédiatement par la Société générale.

23 septembre 2016 : jugement de la cour d’appel de Versailles

La cour d’appel de Versailles ramène de 4,9 milliards à 1 million d’euros les dommages et intérêts dus par Jérôme Kerviel à la Société générale[86].

Janvier 2018 : procédure du fisc

En janvier 2018, la Société générale fait l’objet d’une procédure du fisc français qui lui demande de rembourser les 2,2 milliards d’euros dont elle avait bénéficié en crédit d’impôt en 2009-2010. Elle avait reçu cela au titre du régime fiscal dont peuvent bénéficier les entreprises déficitaires et victimes de fraudes, suite aux pertes liées aux transactions effectuées par Jérôme Kerviel[87].

Dispositifs de contrôle contre le blanchiment d’argent[modifier | modifier le code]

La Société générale présente en 2009 d’après la FED des « déficiences » en matière de blanchiment d’argent et lui a adressé un rappel à l’ordre[88]. Fin septembre 2011, l’Autorité de contrôle prudentiel a décidé d’ouvrir une enquête portant sur les dispositifs de contrôle de conformité et les dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme[89]. Cette enquête a révélé que la majorité des établissements examinés n’était pas en conformité avec les obligations issues de l’ordonnance du 30 janvier 2009[90].

Paradis fiscaux[modifier | modifier le code]

D’après une enquête réalisée par Alternatives économiques, la Société générale possédait 57 filiales dans des paradis fiscaux en 2008 soit 17 % du nombre total de sociétés dans le groupe[91]. Néanmoins le nombre de ses filiales sur le site de la Royale Bank of Scotland change constamment d’après une étude menée par CCFD-Terre Solidaire[92].

En 2013, cette organisation recense 1 filiale aux Antilles Néerlandaises, 5 en Belgique, 1 aux Bermudes, 4 à Hong-Kong, 8 en Irlande, 2 à Jersey, 1 au Liban, 14 au Luxembourg, 1 à Monaco, 8 aux Pays-Bas, 1 à Madère et 2 en Suisse[93].

Panama Papers[modifier | modifier le code]

En 2016, les « Panama Papers » ont montré que la Société générale a créé 979 sociétés offshore, immatriculées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Le 5 avril 2016, le siège de la banque a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour blanchiment de fraude fiscale aggravée[94].

Rémunération des dirigeants[modifier | modifier le code]

Le salaire de son dirigeant représente 520 fois le salaire médian français[95], ce qui ne lui permet pas l’obtention de l’agrément « entreprise solidaire[n 4]« .

Daniel Bouton et Frédéric Oudéa ont annoncé mi-janvier 2009 avoir renoncé à leur bonus pour 2008, au même titre que l’ensemble des dirigeants des grandes banques françaises, à la demande de l’État qui s’était porté au secours du secteur bancaire[96].

4 800 collaborateurs du groupe, en France et à l’étranger ont bénéficié des plans de distribution d’actions gratuites de janvier et mars 2009. 20 % seulement de ces actions (627 000 sur 3 090 000) sont soumises à des conditions de performance (progression du cours de l’action et dividendes).

Une attribution de stock-options à quatre dirigeants de la Société générale a été projetée en mars 2009. Ces stock-options concernent Frédéric Oudéa, directeur général, Daniel Bouton, président de la banque, qui devaient recevoir respectivement 150 000 et 70 000 titres, Didier Alix et Séverin Cabannes, directeurs généraux délégués, 50 000 titres[97].

Le prix d’exercice étant fixé à 24 euros, proche des bas niveaux actuels du cours de l’action, ce procédé permettrait aux quatre dirigeants d’empocher la différence éventuelle entre ce chiffre et la valeur du titre dans trois ans, délai fixé par la Société générale pour leur exercice.

Cette attribution a suscité l’indignation du président Nicolas Sarkozy et de l’ensemble du monde politique. Les dirigeants de la Société générale ont dû renoncer temporairement à convertir leurs stock-options. Les dirigeants n’ont pas renoncé à recevoir ces stock-options mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l’appui de l’État, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d’euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l’économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés. Ils pourront les convertir en actions lorsque la banque n’aura plus besoin du soutien de l’État[96].

En 2016, 42 salariés de l’entreprise perçoivent une rémunération supérieure au million d’euros[98].

Direction de l’entreprise

La Société Générale est une société anonyme à conseil d’administration. Il est composé de 14 membres et d’un censeur. Le conseil élit un président et désigne un directeur général (les deux postes pouvant être cumulé par la même personne).

  • Lorenzo Bini Smaghi – Président du conseil d’administration depuis le 19 janvier 2015. Administrateur indépendant depuis mai 2014.

Direction générale

  • Frédéric Oudéa – Directeur général (revenus 2009 : 1 116 577 )[99].
  • Séverin Cabannes – Directeur général délégué
  • Bernardo Sanchez Incera – Directeur général délégué
  • Didier Valet – Directeur général délégué

Anciens présidents[modifier | modifier le code]

  • 1864-1869 : Eugène Schneider
  • 1869-1886 : Guillaume Deninger, dit Denière
  • 1886-1901 : Sir Edouard Blount
  • 1922-1932 : André Homberg
  • 1932-1940 : Joseph Simon
  • 1941-1944 : Henri Ardant
  • 1944-1958 : Pierre de Moüy
  • 1958-1967 : Maurice Lorain
  • 1967-1973 : Jacques Ferronnière
  • 1973-1982 : Maurice Lauré
  • 1982-1986 : Jacques Mayoux
  • 1986-1997 : Marc Viénot
  • 1997-2009 : Daniel Bouton
  • 2009-2017 : Frédéric Oudéa

Anciens directeurs généraux[modifier | modifier le code]

  • 1864-1867 : Adrien Delahante
  • 1867-1872 : Charles Herpin
  • 1872-1879 : Émile Huard
  • 1880-1890 : Octave Homberg
  • 1890- : Antoine Ségan
  • 1909-1913 : Louis Dorizon
  • 1913-1919 : André Homberg
  • 1919-1925 : Joseph Simon
  • 1935-1944 : Henri Ardant
  • 1943-1958 : Maurice Lorain

Communication

Mécénat et parrainage[modifier | modifier le code]

Le Groupe pratique une politique de soutien actif et le plus souvent très discret qui s’inscrit dans la durée[100].
Si le parrainage du rugby est connu, d’autres le sont moins, tels que le golf ou le handisport (en tant que partenaire officiel de la Fédération française de handisport). Le groupe est également un mécène culturel (musique classique et art contemporain)[101], ainsi qu’un acteur engagé sur le terrain de la solidarité, de l’enfance défavorisée[102] et de l’insertion professionnelle[103].

Activité de lobbying[modifier | modifier le code]

Auprès de l’Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

La Société générale est inscrite comme représentant d’intérêts auprès de l’Assemblée nationale. L’entreprise déclare à ce titre qu’en 2013, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d’intérêts auprès du Parlement sont compris entre 50 000 et 100 000 euros[104].

Auprès des institutions de l’Union européenne[modifier | modifier le code]

La Société générale est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d’intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2015 pour cette activité 3 collaborateurs à temps plein et des dépenses d’un montant compris entre 400 000 et 500 000 euros[105]. La Société générale est également représentée par un cabinet spécialisé[106].

Open Source[modifier | modifier le code]

Depuis 2016 la Société Générale est devenue particulièrement active dans le paysage français et européen de l’OpenSource[107]. Avec une politique volontariste nommée « Open Source First » déclinée en trois niveaux (USE -CONTRIBUTE-ATTRACT)[108] elle renforce ses liens avec les communautés de développeurs – notamment en reversant des projets et en contribuant dans le communautés avec l’objectif assumé d’attirer plus facilement des profils de haut niveau.

Notes et références

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Après avoir utilisé pendant plus d’un siècle le monogramme « SG », la Société générale se dote d’un véritable logo à la suite d’un concours remporté en 1969 par le dessinateur Noël Pasquier. Le « logo Pasquier » de forme ronde en spirale inversée s’inspire de l’art cinétique et symbolise une corne d’abondance. En 1990, l’agence de design Sopha du groupe RSCG crée un nouveau logo, un carré rouge et noir, symbole de solidité, avec « Société » en noir sur rouge et « Générale » en caractères plus accentués, en réserve blanche dans le noir. En 2005, le logo qui se veut plus lisible comprend une partie purement graphique à gauche et la raison sociale à droite. En 2011, le logo devient plus institutionnel avec l’apparition du bloc marque et le slogan : « Développons ensemble l’esprit d’équipe »[1].
  2. Lorsqu’un évènement exceptionnel survient avant la clôture définitive de l’exercice précédent, une société doit, par obligation légale, l’imputer sur cet exercice, en l’occurrence, 2007.
  3. La Société Générale est entrée au capital de Rosbank en 2006. En octobre 2013, elle a racheté à VTB les 10 % que celle-ci détenait dans Rosbank, passant de 82,4 % à 92,4 % du capital[57].
  4. au sens de l’article L.443-3-1 du code du travail

Références[modifier | modifier le code]

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  3. Société Générale: Oudéa cède la présidence à Lorenzo Bini Smaghi, Challenges – 15.01.2015
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  10. Christian Gavalda, Jean Stoufflet, Droit de la banque, Presses universitaires de France, , p. 54.
  11. Société générale : le procès d’un « raid » manqué, ladepeche.fr, 7 novembre 2002
  12. LES COFFRES DE LA GENERALE, humanite.fr, 16 juin 1990
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  16. Société générale – Daniel Bouton n’est officiellement plus DG[réf. obsolète]
  17. Mouvement effectif le 12 mai 2008[16]
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  108. « Open source first ! », sur Société Générale, (consulté le 13 décembre 2018)

Voir aussi

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • Albert Spaggiari, cerveau du « casse du siècle » (en 1976, braquage des coffres d’une agence de la Société générale).
  • Banque Française Commerciale Océan Indien
  • Daniel Bouton
  • Classement des entreprises leader de la banque
  • Crise financière de janvier 2008 à la Société générale
  • Établissement financier
  • Établissement de crédit
  • Fédération bancaire française
  • Jérôme Kerviel
  • Liste de banques par pays
  • Newedge (filiale de courtage de dérivés)
  • Affaire de la SGAM-AI
  • Chronologie des banques en Europe
  • Amundi
  • Transactis
  • intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement
  • conseiller en investissements financiers
  • code monétaire et financier
  • Code des assurances (France)
  • autorité de contrôle prudentiel et de résolution
  • autorité bancaire européenne

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Site officiel


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